Habitat :
On trouve le grand requin blanc dans toutes les mers tempérées du globe et parfois même dans les mers tropicales, suivant probablement les migrations des baleines qui viennent y mettre bas.
Il est particulièrement présent en Australie, en Afrique du Sud, et en Californie ainsi que dans les Caraïbes. Le grand requin blanc est également présent dans l'océan Pacifique, notamment au large des côtes hawaiiennes, du Japon aux Philippines, de la Nouvelle-Calédonie à la Nouvelle-Zélande. Il a même été observé au large des côtes d'Alaska. Il a apparemment été éradiqué en Mer Méditerranée, conséquence directe de l'intensification du trafic commercial entre l'Europe et l'Afrique du nord dont la pollution engendrée perturbait son habitat (Rapport février 2008 de Greenpeace).
Reproduction :
Son cycle de reproduction est assez méconnu. On estime que le mâle atteint sa maturité sexuelle à 10 ans. Il est ovovivipare : les œufs se développent et éclosent dans l'utérus de la femelle, avec cannibalisme utérin (comme les autres lamnidés). Le temps de gestation n’est pas encore connu, il est estimée entre 12 à 18 mois. Les jeunes grands blancs, à la naissance, mesurent entre 1,09 et 1,60 m et sont déjà des prédateurs capables de survivre. Ils se reproduisent au printemps.
Alimentation :
Le grand requin blanc se situe au sommet de la chaîne alimentaire dans les océans. Du fait de sa taille, de son métabolisme et de ses capacités physiques exceptionnelles, il n'a que très peu de concurrents, hormis l'orque, qui n'est cependant pas un poisson comme le requin mais un mammifère. Il mange de tout, y compris les autres requins, les tortues, les dauphins, les mammifères et les oiseaux marins. Les jeunes se nourrissent exclusivement de poissons.
Les attaques :
Les attaques de requins sur l'homme sont exceptionnelles. Toutes espèces confondues, on ne recense pas plus de 80 cas par an dans le monde entier, dont moins de 5 mortelles. Les raisons conduisant à une attaque ne sont pas toutes connues ou bien définies ; le manque de données fait qu'il est délicat d'en déduire des statistiques fiables. Le comportement en milieu naturel des requins est également mal connu (et peu étudié) ; tout ceci contribue à ce qu'il n'y ait pas de systématique en la matière.